Peut-on espérer que le monde de la Culture ne soit plus mis à l’arrêt ?
Les tests grandeur nature montrent que le risque d’être contaminé lors d’un événement culturel n’est pas plus important que dans la population normale.
Le test avait fait grand bruit, et les résultats sont passés un peu inaperçus.
Ils vont toutefois dans le sens d’une ouverture toujours plus large des concerts et spectacles, même debout.
Le 29 mai dernier, 4000 fans d’Indochine se retrouvaient à l’Accor Arena pour un concert test.
Publié début juillet, les résultats indiquent des taux de contamination pour les personnes présentes très proches de ceux de la population n’ayant pas assisté au concert.
Rappelons que le concert se tenait en pleine jauge, debout et salle fermée.
C’est l’AP-HP qui a mené l’étude et les conclusions sont sans équivoque : « la participation à un concert n’a pas été associée à un sur-risque de transmission du SARS-CoV-2 lors d’un concert en configuration debout sans distanciation physique chez des personnes masquées avec un test antigénique négatif dans une salle fermée. »
En avril, une étude allemande démontrait que les salles des spectacles étaient les lieux publics favorisant le moins la contamination. À titre de comparaison, même avec port du masque, le risque est double dans les supermarchés. Alors que le pass sanitaire n’y est aujourd’hui pas demandé…
Bien que fragilisées par l’émergence du variant Delta, réputé plus contagieux, ces études restent des arguments de poids pour tous ceux qui veulent organiser des spectacles.
L’argument scientifique est tout simplement de leur côté.
Sources :
Article APHP
Article RTBF